Tous les vendredis soirs, tout l’année, il y a un concert gratuit sur Salamanca place, et ça c’est cool. Les bikers tatoués y côtoient les vieux hippies barbus, les jeunes bien rasés, les gamins qui courent dans tous les sens et tombent par terre et pleurent et se font des tâches sur leurs jeans tout neufs, et le(s) français en vacances.
Le marché a lieu tous les samedis matins, et enfin un marché avec de la vie et de l’ambiance ! (pas comme le marché de Fremantle tout pourri où ils vendent des kangourous en peluche faits à Taïwan). En vrac, fruits et légumes locaux bien entendus, pâtisseries et cafés, jus de fruits frais, yaourts et fromages frais, miel, confitures, chocolats, vins, cartes postales, calendriers, chaussettes et habits de ‘babas-cool’ new-age qui sentent l’encens, vendeur de minéraux, et beaucoup de sculptures en bois (myrte, huon, pin), des groupes de jeunes gens qui jouent de la musique, un monsieur avec un nez rouge qui jouait de la guitare avec un tee-shirt ‘Votez Gary’, et bien d’autres…
Deux nuits à Hobart puis je m’envole vers la péninsule de Tasman, dans le but ultime de visiter la cité pénitentiaire de Port Arthur.
Un chien en bronze...
Un peu (plus) d’histoire : en 1642 le néerlandais Abel Tasman cartographie et nomme l’île ‘Van Diemen’s land’, mais c’est en 1856 que l’île est renommée Tasmanie en son honneur. Port Arthur servit de pénitencier de 1833 à 1850.
Franchement très déçu par Port Arthur, il n’y a que des ruines, impossible de "percevoir" l’atmosphère du lieu ; certains bâtiments ont été restaurés ( avec un toit en tôle !) et d’autre pas.
La première vue sur Port Arthur...
Admirez la décoration intérieure de l'église; les vitraux sont de toute beauté...
Un perroquet (à gauche) et un toit en tôle...
Les ruines...
J’aurai bien vu le personnel habillé en habits d’époque (ou au moins des acteurs), et exit la cafétéria et ses immondes sandwichs et cappuccino mais un bar en plein milieu du site où le rhum et la bière coulerait à flots, avec des plats typiques de l’époque et des marins bagarreurs et un groupe de musique pour se plonger dans l’ambiance de l’époque ; exit le caddy-minibus, remplacé par une carriole tirée par des chevaux.
Comment se rendre compte de la vie menée sur le site autrement ? Certainement pas en payant 28$ pour voir des ruines, qui, sans panneau explicateur, pourrait tout aussi bien avoir servi de pizzeria ou brasserie ou bordel.
Moralité, Port Arthur, à éviter (jusqu’à ce que je sois nommé manager exécutif du site).
Je plante la tente à Lime Beach...
avec ses poubelles en hauteur… probablement pour exercer les p’tits australiens au basketball.
Je vais au dodo. Réveillé 5 minutes plus tard par des bestioles autour de la tente. Des opposums !
Opposum N°1, qui se demande si la toile de la tente peut servir de trampoline...
M’en fous, cette fois la nourriture est dans la voiture, fermée à clef. N’empêche, j’entends galoper les bestioles autour de ma tente (y’en a même un qui a sauté dessus), je donne régulièrement des coups de pieds dans la toile de la tente pour les éloigner, je les entend fouiller dans les poubelles, et je m’endors.
P'tit déjeuner à Lime Beach...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire