mercredi 23 décembre 2009

Top of Australia

Un perroquet suicidaire, une autoroute en forêt et une montagne chocolatée.

Melbourne, le matin, je sors du ferry, je me perds dans la vaste banlieue. Pendant une heure j'enchaîne ratages d'intersections et mauvaises directions, c'est une horreur.
Trois semaines immergé dans la nature en Tasmanie effacées en moins d'une heure. Je suis passé d'un environnement quotidien constitué d'oiseaux et de sapins à un environnement débordant de voitures et camions. C'est moche, bruyant, polluant, et pour rajouter à la déprime je suis complètement perdu. J'imagine l'horreur qui m'attends une fois à Sydney.

Sur la route de Sydney, tel un boxeur professionnel j'effectue un crochet au Mont Kosciuszko, le point culminant de l'Australie, à 2228 mètres.

Sur la route je prends un perroquet en stop. Un cacatoès à huppe jaune, ces beaux perroquets blancs, qui peuvent apprendre à parler. Mais on discute pas beaucoup, car il est planqué entre la plaque d'immatriculation et le pare-chocs. Explication: je roule à gauche, normal, ce perroquet s'élance de son arbre côté droit, traverse devant moi alors je ralenti un peu pour lui laisser le temps de donner un coup d'ailes et faire demi-tour ou voler vers le haut (comme font les oiseaux généralement). Pas de bol (pour lui) il continue et PAF et dans le rétroviseur quelques plumes blanches virevoltent légèrement, mais aucune trace du volatil sur la route. J'imagine qu'il a impacté côté gauche, projeté sur les bas-côté, c'est pour ça que je ne l'ai pas vu. Merdouille j'me dis, p#tain mais quel idiot d'oiseau pourquoi il a pas volé vers le haut? Je continue la route. J'espère qu'il m'a pas niqué le moteur. Dans un champ je croise ses congénères, une bonne vingtaine, je leur fais un signe de la tête pour m'excuser, et leur signifier que Robert ne viendra pas dîner ce soir...Je change la musique sur mon ipod. Je pète un coup. J'ouvre la fenêtre en rigolant. La route est un peu abîmée et au passage d'une bosse j'entends un 'pof!' et vois dans le rétroviseur le perroquet qui fait des roulés-boulés dans un nuage de plumes. Je regarde le compteur: Coco a parcouru plus de 20 bornes coincé contre mon pare-chocs...je l'imaginais en train de l'appeler au secours...j'imaginais aussi la tête des autres voitures qui nous ont croisé...

Bref, la photo des dégâts:


(coco si t'es au paradis des perroquets sache que je t'aime d'amour)


Je continue sur la Barry Highway,l'autoroute en terre et graviers, très 'aventure', très sauvage, très 'si il t'arrive un souci t'es dans la merde'. Quelques photos du paysage...

Une rivière


On distingue ici le tracé de la Barry highway (en plissant les yeux on distingue mieux).


Caméra embarquée.

De longues heures de route et c'est l'arrivée dans l'état du New South Wales (nouvelle galles du sud). Au camping mon emplacement est à côté de motards, sympas. Jusqu'à ce qu'ils se mettent à jouer de l'harmonica.

Avec la carte old school qui va bien...


16$, le droit d'accès au Parc, valable 24heures, à 35minutes de voiture depuis le village. Le parc 'Snowy Mountains' est recouvert de neige en hiver, et les autochtones y viennent skier sur des montagnes ridiculement petites.
C'est le printemps, fonte des neiges, mais la nana à l'accueil du parc me prévient qu'il y a toujours beaucoup de neige. C'est ce qu'on va voir...d'abord traverser la rivière.

Des pierres sont intelligemment posées au milieu pour constituer un passage. La moitié sont malheureusement immergées. Et youpi paye ta traversée de l'eau glacée pieds nus à 9h du mat'. J'avais même pas un p'tit coup de gnôle pour me réchauffer la glotte. Je traverse. Je sèche. Je rechausse. 50 mètres plus loin, autre bras de la rivière, pieds nus, pieds mouillés, pieds glacés. Et rapidement je marche dans la neige. Je double un gars qui porte son snowboard, m'explique que la couleur beige de la neige est due aux tempêtes de poussière (sable?) et qu'après il a reneigé dessus. D'où l'effet "Iced coffee" ou "Iced chocolate".

J'ai l'impression d'évoluer sur un gigantesque dessert glacé dont les monts sont recouverts de chantilly.






Les Alpes Australiennes

Un lac glaciaire au loin...

Arrivé au point culminant, le randonneur même pas fatigué peut jouir d'une vue majestueuse sur la pénéplaine des Snowy Mountains.

La photo qui prouve que j'ai marché sur le toit de l'Australie.


LesAborigènes appelaient le sommet Tar Gan Gil. L'explorateur d'origine polonaise Strzelecki le nomma Kosciuszko en l'honneur de son compatriote-héros de guerre Kosciuszko.

En redescendant je fais pipi dans les toilettes les plus hautes d'Australie. Voila voila. Ca fera bien sur mon cv ça, ce goût du challenge...

Retour sans anicroches aucune.

Rien d'exceptionnel par la suite : je roule jusqu'à la tombée de la nuit, plante la tente sur une aire de pic-nic. Réveillé par un kookaburra au petit matin, avec son cri si spécifique :
Koo-hoo-hoo-hoo-hoo-ha-ha-ha-ha-haaaa.
Dernière journée sur la route, direction Sydney, fin du voyage.



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Bridport, Launceston, Devonport,

Bon alors de façon générale, après le Freycinet NP, j'avais plus trop la "niaque" de voyager sur l'île...En fait j'avais plus d'objectif, Freycinet était l'apogée... par la suite je vagabondais donc l'oeil morne et le pas traînant le long des plages désertiques. J'exagère un peu. Je savais que le voyage touchait à sa fin, quelques jours ici, quelques jours pour aller à Sydney, quelques jours et puis retour. Et puis c'est ch#ant à force de voyager seul; ça a des avantages mais quand t'entames la conversation avec le rétroviseur ou le levier de vitesse c'est que tu te fais bien chier! Et la Tamanie, au printemps ou en hiver, éhbé les touristes ne s'y bousculent pas vraiment, (pas comme le WA ou NT où les vans de jeunes et vieux plus ou moins chevelus se croisent sans cesse). Ici tu peux faire copain-copain avec le paysan du coin, les retraités en caravane, ou ton levier de vitesse.

Bridport, mignon, tout petit, l'auberge de jeunesse familiale et conviviale, avec AC-DC à fond tu l'entends même dans la salle de bain. J'étais en train d'enlever les 3cm de crasse sur ma peau au rythme de 'Back in Black', croyant que c'était l'ado qui faisait péter la sono, bah non ducon, arrivé dans le salon je m'aperçois que le dvd il appartient à sa grand-mère, normal c'est son époque.

A part ça, ça va. Bridport, si t'as pas de canne à pêche, pas grand chose à faire si ce n'est déguster les vins tasmaniens. Là encore c'est terrible de voyager seul, impossible de tirer au sort le conducteur et le testeur! J'enfile alors les deux casquettes : capitaine dans la voiture, testeur en dehors de la voiture. C'est un bon système.

Arrivée sur Launceston, deuxième ville de Tasmanie, petite et mignonne, avec notamment ses macaques japonais:
Je comptais m'arrêter quelques minutes, je suis resté une demi-heure, fasciné dans l'observation de nos cousins et de leur comportement. Ils avaient un jeu, genre de "chat perché" : un macaque donne une claque sur le bras/tête et puis s'en va en courant,l'autre lui court après, la moitié des singes sautent sur place en hurlant, un autre tape sur la porte en fer-qui-fait-du-boucan, y'en a deux qui niquent brièvement, etc...tout le monde se calme, puis ça recommence!


Devant la bibliothèque de Launceston.

Ces sculptures sont l'oeuvre de Stephen Walker, également auteur des 12 "steppes sculptures" (cf.message 'Tasmaniaque').


Launceston se trouve au pied des gorges Cataract, dont l'encaissement lui permit d'être la première ville d'Australie éclairée grâce à l'hydroélectricité. Voilà pour la note éducative.

A l'époque, la mode était à a moustache et au chapeau.

Et voici un Echidna, ce truc qui ressemble à un gros hérisson et qui se roule en boule dès qu'il a peur.


Une si belle boule que tu distingue plus le cucul de la têtête.


Et un arrêt stratégique à Latrobe, pour deux raisons: le platypus géant et la chocolaterie.
Le platypus géant, dans la grande tradition des australiens qui construisent des trucs à taille démesurée pour attirer les touristes, ne décevra pas les amateurs de films d'horreur.

Le platypus, déjà à taille normale c'est pas franchement sexy, mais à taille géante c'est carrément immonde! Un vrai régal.

La cholaterie de Latrobe, 'La maison d'Anvers', fut fondée il y a une vingtaine d'années par un Belge. Une bien bonne idée. Le parking ne désemplit pas. Il y a un stand de dégustation au niveau du comptoir. J'ai pris tout mon temps pour commander. Ils font des glaces aussi, très bonnes.

Enfin, c'est le retour à Devonport, le ferry part à 21h00. Posé à la terrasse ensoleillée d'un bar, je me désaltère avec du houblon en attendant ma pizza. Je continue à lire 'the thunderbolt kid', et je regarde les passagers du ferry qui descendent. Beaucoup de caravanes et une concentration de motards. Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de motos sur l'île. Ca n'arrêtait pas de défiler. Le soleil se couche peu à peu. En attendant la pizza, j'ai largement eu le temps de mener une étude statistique non exhaustive de la communauté des deux roues:
100% des motards portent un jean, un blouson en cuir, un gros bide et des poils au menton (barbe, moustache, bouc, favoris...), sauf les femmes (pour les poils au menton, quoique avec le casque on voit pas bien).
Une heure et 25 bières écoulées depuis ma commande, ma pizza arrive; ça valait le coup d'attendre elle est délicieuse.

Embarquement sur le ferry, comme à l'aller le bar est bondé, et zou lendemain matin 6heures on débarque sous le ciel grisonnant de Melbourne



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Legerwood

Legerwood est un tout petit village du nord-ouest de la Tasmanie. Première maison fondée en 1859. Voie ferrée en 1911. 1914-1918 première guerre mondiale, ça chie des obus un peu partout.
Sur une population de moins de 5 millions d'habitants, 416 809 australiens s'engagent pour participer à la boucherie. Nombre de soldats furent envoyés en Egypte combattre l'Empire Ottoman. Les soldats de Legerwood, parmi d'autres, furent envoyés en France.
La grande boucherie totalisera 37 millions de blessés et 16 millions de morts. Dans l'armée des kangourous, plus de 150 000 blessés et 60 000 morts, soit 65% de victimes militaires, faisant de l'Australie un des armées les plus affectées. Les hommes de Legerwood auront fait des semaines de bateau pour 'libérer le monde' et finalement se faire trouer la peau sur le sol français sans jamais revoir leurs vertes prairies.
Le 5 octobre 1918, dans la rue principale de Legerwood, 7 conifères sont plantés en mémoire de ces soldats volontaires, et deux autres en mémoire de la bataille de Gallipoli (Gallipoli tree) et de tous les soldats australiens (Anzac tree).

En 2001 la taille de ces arbres est considérée dangereuse. Ne voulant pas détruire leur sylvestre mémorial, il est décidé en 2004 de sculpter dans ces conifères les silhouettes des soldats de Legerwood.

Les silhouettes prirent forme sous la main du sculpteur tasmanien Eddie Freeman.


La rue principale : son trottoir désert, sa rue déserte, sa ligne électrique, ses arbres sculptés, son ciel bleu...

Une plaque au pied de chacun des arbres nous donne les noms des victimes. (source : http://www.dorsetonline.org.au/trees.htm)

'John Charles Earnest Risley, blessé mortellement par un obus le 13 avril 1917, enterré à Bullecourt, France. Des soldats (dont le Caporal Risley) brûlaient des détritus dans un trou pour se réchauffer; la chaleur provoqua l'explosion d'une bombe enterrée. Le Caporal mourrut de multiples blessures 4 jours après son admission à l'infirmerie.'

'George Peddle, 25 ans, mort au combat le 13 octobre 1917 à Passchendaele, Belgique. Avant de s'engager, George travaillait dans une scierie.'

'John Henry Gregg McDougall, mort au combat le 13 octobre 1917 à Passchendaele, Belgique, âgé de 19 ans. Avant de s'enroler, John travaillait comme gardien à la gare ferroviaire.'

'Robert James Jenkins, originaire de Chasewater, Angleterre, mort des suites de ses blessures le 7 janvier 1917, âgé de 28 ans. Cette sculpture montre divers aspects de la vie d'un soldat.'

'William Henry Hyde, mort des suites de ses blessures le 7 juillet 1916, âgé de 28 ans, enterré à Estaires, France. William travaillait à la scierie de Legerwood.'



'Thomas Edward Edwards, mort au combat le 19 février 1918, âgé de 25 ans. La sculpture le montre faisant ses adieux à sa femme (au centre), ainsi que 10 autres sculptures: des soldats dans les tranchées et une nonne.'





'Allan Robert Andrews, mort au combat le 25 juillet 1916 à Pozières, France, âgé de 19 ans. Avant de quitter le pays pour la guerre il travaillait à la ferme familiale.'


'The Gallipoli tree'

'The Anzac tree'


Ce qui est frappant dans de nombreuses villes d'Australie c'est le nombre important de monuments aux morts consacrés aux soldats et victimes de la 1e guerre mondiale.
Parcourir des dizaines de milliers de kilomètres pour aller se battre contre d'autres jeunes gens...
bravoure, stupidité, ou un peu des deux?
Je méditais ces questions en mâchant mon casse-croûte à une des tables de pique-nique à proximité... tout en observant les quelques voitures qui s'arrêtent, daddy qui prend des photos et mummy prépare les sandwiches tandis que les zenfants jouent dans l'herbe, sous le ciel bleu azur de Tasmanie...
...et je me souvenais alors de cette chanson que chantait tonton Georges, le joyeux moustachu:

"...Qu'il est fou de perdre la vie pour des idées...
Aucune idée sur Terre est digne d'un trépas,
il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en n'ont pas..."

Bay of Fires

"Na-po-léon est mort à Sainte-Hélène-euh,
Son fils Léon lui a crevé l'bidon,
On l'a r'trouvé, assis sur une baleine-euh,
En train d'bouffer les fils de son caleçon!" dit la chanson.

Et bah moi j'suis resté qu'une nuit à St Helens, et j'y ai pas vu Napoléon. Dormi dans une auberge (pour la douche!), et la p'tite anecdote rigolote c'est que j'avais mis ma serviette à sécher dehors, laissée dehors pour la nuit. Le lendemain 7h00 je sors récupérer ma serviette. Clap. La porte se referme. C'est le genre de portes que l'on peut ouvrir que de l'intérieur. J'étais pas vraiment étonné, avec encore la tête dans l'cul, c'est des choses qui arrivent. Me voilà donc enfermé dehors. J'ai pas le papier avec le digicode pour rentrer par la porte de devant et l'auberge n'ouvre ses portes qu'à 8h00. Bien joué, me dis-je! Heureusement il ne pleut pas. Je reste environ 5 minutes debout devant la porte, en caleçon, ma serviette de bain à la main, attendant qu'un miracle se produise. En vain. Dieu avait autre chose à faire ce matin là. Partagé entre l'envie de tambouriner à la porte et réveiller tout le dortoir et me faire des ennemis, ou bien patienter. Je m'assois. Après tout j'l'ai bien mérité. Au pire, j'ai une heure à attendre. "Et pi ça f'ra une anecdote à raconter sur mon blog!". Au bout de 15minutes j'entends un gars sortir de la douche, je tape à la porte, alléluia retour à l'intérieur.

La peu connue "Bay of Fires" (la baie des feux, nommée ainsi passke les européens qui arrivaient en bateau avaient vu des feux allumés par les aborigènes tout le long de la côte, d'où la baie des feux - bay of fires - cqfd).
Elue en 2008 deuxième plus belle plage du monde.
Il devait faire beau le jour de l'élection, parce que quand c'est nuageux ça ressemble à Dunkerque.
Mais quand le soleil brille, Ô Merveille, Ô bonté divine, Ô pinaise!
Les contrastes de couleur y jouent pour beaucoup. Le bleu turquoise de l'eau ET le sable blanc ET le lichen orangé sur le granite gris ET le ciel bleu azur...

Sur cette photo, l'auteur autodidacte a su capter l'essence de l'instant précieux actuel.

A l'inverse, quand la météo est pourrie, le contraste de couleurs se résume à un contraste entre les gris clairs et gris foncés.
La suite, donc, je quitte St-Helens (et sa connexion internet toute pourrie, pour changer) sous un ciel chagrin, je longe la côte, j'étudie la carte pour savoir "où-que-j'vais-dormir-ce-soir", et prends une route à travers bois. Probablement la route en plus mauvais état que j'ai eu l'occasion (l'honneur?) d'y rouler d'ssus. Nids de poules, roches et galets, crevasses de 20cm de profondeur, arbre tombé à moitié sur le passage etc...Un véritable challenge pour Rossinante mon fier destrier et pour mes capacités de pilotage en terrain hostile. N'empêche que je faisais pas le malin sur ces 40 kms de "pure aventure", mais j'ai pas crevé, pas bloqué une roue dans un nid de poule, pas enlisé Rossinante dans le sable.
Je plante la tente proche de la côte, au cap 'Policeman's Point'. Rien de bien intéressant par la suite. Collecte de bois pour le feu. Caca dans la forêt. Observation des pélicans.
Pas d'opposums à cet endroit, nuit tranquille donc.

Le lendemain départ pour le Mt WilliamNP, dans le coin Nord-Est de la Tasmanie.
Lors de "l'ascension" du Mont William (250 mètres d'altitude environ), beaucoup de wallabies, énormément de toiles d'araignées (je devais être le premier visiteur depuis 6 mois).

Je me suis fait attaqué par Spiderman!
Pour éviter de me prendre des toiles dans la gueule, ce qui est franchement désagréable en plus du danger de se faire piquer par spiderman, je marchais en agitant un bâton devant moi. Je devais ressembler à un fanatique sectaire menant procession à travers sa forêt sacrée...Bref, je marchais les yeux à mi-hauteur, scrutant les toiles infâmes, quand soudain tout-à-coup de façon inopinée, Tsssssssssssssssssssssssssssssssssssss

ssssssserpent. J'ai tapé du pied sur le sol pour le faire fuir. Sur mes gardes, je continue ma marche ridicule, agitant mon bâton dans les airs et tapant du pied, pendant 25 minutes jusqu'au sommet. Arrivé au sommet, y'a un 'joli' panorama, une vue à 360° sur...la plaine, la plage, la mer...et surtout des essaims d'abeilles bourdonnant qui butinent des milliers de fleurs. Je comprends pourquoi y'a aucun visiteur dans ce parc.

Après tant d'émotions, un bon gros sieston sur une jolie plage.

La jolie plage...

En attendant le coucher de soleil, je prends des photos (plus ou moins cadrées) pour m'occuper...


Sunset is coming !!!

Superbe coucher de soleil. Les couleurs se réflètent sur un étang à côté du site de camping.

Un beau rose-bonbon...


Bonne nuit...


Au réveil...
Deux nouveaux copains !

Aujourd'hui direction "j'sais pas trop où", pour changer, peut-être Bridport ou Launceston, en passant par des cascades, St Columba Falls et Ralf Falls.
Stop rapide dans une petite fromagerie, pour ravitailler le stock. La nana n'est pas impressionnée quand j'lui dis que j'suis français, la patrie des fromages-qui-puent. J'lui ai quand même acheté son fromage;)

La belle route jusqu'aux cascades, brouillard mais ça va se dégager.

Ralf Falls; la chute d'eau épouse les plis de la formation rocheuse. Design.

L'arrivée sur la petite bourgade de Legerwood, les nuages se dissipent.



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