Très classe le ferry. Je vais jeter un coup d'oeil sur le pont, et accessoirement au bar, qui à ma grande surprise est vide. Je vais alors à l'étage du dessous, qui est bondé, normal, ici les bars sont ouverts. C'est comme si tous les passagers avaient désertés leur cabine pour se désaltérer. Je commande une bière Cascade (LA bière des Tasmaniens) et me pose dans un des nombreux fauteuils à disposition. J'entame la lecture du nouveau bouquin de Bill Bryson ('The thunderbolt kid', sur son enfance), bien plus rigolo que Dostoïevski.
Après une nuit plutôt confortable (j'avais intelligemment ramené un oreiller de ma voiture), on arrive vers 6h00; pas bien réveillé, je trouvais plus ma voiture, je me souvenais plus de l'étage...bref, à part ça, le débarquement se fait rapidement.
Je sors du port, ne sachant pas encore si j'entame mon tour de la Tasmanie par l'Est ou par l'Ouest, je vais m'acheter un sandwich (super intéressant, hein?). Pif-paf-pouf-plouplouf je vais à l'Ouest.
Il est tout juste 7h00, et à mes oreilles résonnent la phrase d'un anglais que j'avais rencontré lors de ma première semaine à Perth l'an dernier, et qui m'avait dit "You can't leave Australia without going to Tassie, mate! It's fucking amazing, mate!". Effectivement, la Tasmanie, c'est joliiiii !

Premier arrêt à Penguin, jolie petite ville balnéaire, je prends mon café (un long macchiato pour ceux que ça intéresse) au 'Groovy Penguin Coffee' à la décoration très kitsch style années 6O, juste en face du pingouin en béton qui trône fièrement sur la place principale.
Jusque là, tout va bien. Sauf que, placardé sur la porte, la publicité pour '1 day suicide intervention course' me titille. C'est glauque. Pourquoi offrir une formation d'intervention en cas de suicides dans une si paisible ville? Bref, je termine mon café et continue la route, direction Burnie.
Arrêt à l'office de tourisme, je paye le pass pour l'accès aux Parcs Nationaux, 56$, c'est pas donné mais valable 2 mois et ça permet de financer leur entretien. J'essaye de trouver un accès internet. Je tente d'expliquer au gars de l'office du tourisme comment ça marche le wifi, wireless, internet sans fil... Sans succès. Tant pis.
Je visite le musée de Burnie, où a été reconstitué une rue de l'époque des pionniers, avec moult détails. Etant seul dans le musée, je profite pleinement des moult détails.
S'ensuit une dégustation de fromages dans les collines surplombant Burnie, une liqueur de whisky parfumée au café pour se nettoyer la glotte, et ça repart.
Aux alentours de Wynyard, des champs de tulipes apportent une touche de gaieté qui compense le temps pourri.
Dans le Rocky Cape National Park, petites promenades le long de la côte, avec vue sur des caves habitées pendant des millénaires par les populations aborigènes.
La route continue jusqu'à Stanley, connue pour 'The Nut', une formation volcanique plutôt photogénique.
Le deuxième jour, après un costaud p'tit-dèj', je descends la côte ouest, jusqu'à Arthur River et 'The Edge of the World', le bout du monde. Car si tu pars tout droit à partir de ce point, il n'y'a aucune terre avant l'Argentine.
Je continue la route, direction Corinna, en suivant une piste de graviers. La pluie s'installe peu à peu.
Et quand j'arrive à Corinna, voilà ce que je vois:
Demain, je serai sur l'overland track.
Discover the playlist tassie 1 with Winston Mcanuff
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